En raison de la chlorophylle, l’un des pigments de la spiruline, au pouvoir désinfectant et cicatrisant. Dans le règne végétal, c’est la spiruline qui contient le taux le plus élevé de ce pigment. Il y a aussi le bêta-carotène, pigment orange, qui donne bonne mine, et la phycocyanine, pigment bleu – seul colorant alimentaire naturel -, qui stimule le système immunitaire. Ce sont des antioxydants.

Au début, commencer par une petite dose : 2 g (1/2 cuillère à café), puis augmenter progressivement chaque jour jusqu’à 4 ou 5 g – pour un entretien régulier de l’organisme. On peut en prendre un peu plus si on est en période d’examen, si on est stressé ou fatigué. Un sportif peut aller jusqu’à 10 g surtout avant une épreuve d’endurance. Pas de risque de surdosage : Ripley Fox, un des « papes » de la spiruline, mort en 2012 à 92 ans, en prenait entre 20 et 30 g par jour.

Oui, en ayant en tête : si vous prenez un médicament, il vaut mieux prendre la spiruline à un autre moment, du fait de ses propriétés détoxifiantes. La spiruline est riche en fer, donc particulièrement déconseillée aux personnes souffrant d’hémochromatose. Elle contient de la vitamine K responsable de la coagulation du sang. N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin !

Les reins d’un enfant sont immatures jusqu’à 2 ans. Il leur est donc déconseillé d’avoir une alimentation trop riche en protéines. Cependant, à faible dose (1/2 cuillère à café) la spiruline peut être ajoutée à l’alimentation du bébé dès 3 mois, elle apportera vitamines et minéraux utiles à son développement.

La spiruline peut être mélangée à tous les ingrédients. Elle peut être réhydratée dans un 1/2 verre d’eau ou ajoutée telle quelle en brindilles. Il est préférable de ne pas la faire cuire pour conserver toutes ses qualités nutritionnelles. Il n’est pas utile de la mâcher, on peut avaler les brindilles telles quelles dans la compote ou le yaourt. Son goût est léger, elle a besoin d’être relevée dans une recette (ail, gingembre, échalotes, épices, basilic, menthe…)

La spiruline est un organisme à part. C’est une cyanobactérie et comme les bactéries, elle ne possède pas de paroi cellulosique ce qui rend ses nutriments facilement assimilables, d’où sa grande digestibilité. Comme les végétaux, elle réalise la photosynthèse : grâce à l’énergie lumineuse, elle transforme le gaz carbonique en matière organique vivante, tout en dégageant de l’oxygène.

La spiruline en brindilles est un produit sec, qui a une DDM (date de durabilité minimale), garantissant le meilleur de ses propriétés. Elle est de 2 ans depuis sa récolte avec une conservation à l’abri de la lumière et de l’humidité. La spiruline doit être encore verte et “croquante”.

Quand on ne la connaît pas, on imagine la spiruline comme une algue marine. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle a été classée par les instances européennes. Or elle n’est pas une algue, mais une cyanobactérie – bactérie réalisant la photosynthèse – et elle vit en eau douce / saumâtre… (10 à 20 g de sel /litre, pour 35 g dans l’eau de mer).

La spécificité de la production fermière française tient à son caractère artisanal, par la taille des fermes (100 à 2000 m2 de bassins), ainsi que par les procédés utilisés. Cette production dans des fermes à taille humaine fournit une spiruline de qualité, préservant les composants nutritionnels de la spiruline. L’une des principales différences avec la production industrielle réside dans le séchage : le producteur fermier sèche à basse température (35 à 40° max) pendant plusieurs heures ; l’industriel, qui a une grande surface de bassin, ne peut se le permettre, il « atomise » la spiruline et la sèche à haute température pendant un temps très court – mais suffisant pour abîmer irrémédiablement les nutriments thermosensibles…

Afin de se différencier de la spiruline industrielle venant d’Asie et des États-Unis, les Spiruliniers de France travaillent depuis 2010 avec la FNAB (Fédération nationale de l’agriculture biologique) pour inscrire la spiruline dans le règlement bio européen. En 2015, la FSF dépose un cahier des charges « spiruline biologique » à l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité). Mais en 2017 les instances européennes classent la spiruline comme une « algue marine »… Or c’est une cyanobactérie qui vit en eau saumâtre…

Dès lors le cahier des charges bio européen n’est pas adapté à la production de spiruline. Les producteurs fermiers ne peuvent s’en prévaloir ! Alors qu’une spiruline industrielle produite à bas coût à l’autre bout de la planète bénéficie du label bio via un régime d’équivalence européen peu contraignant et inonde le marché français.

En savoir plus sur le site de la Fédération.

Le cocktail nutritionnel offert par la spiruline est évidemment bon également pour la peau. D’ailleurs on dit que ce qu’on peut manger avec profit, on peut aussi l’utiliser sur sa peau. Sa composition notamment riche en antioxydants et vitamine E (anti-âge) en font un véritable allié beauté :

  • une peau mieux protégée contre les radicaux libres et donc les rides
  • un teint plus vif et plus frais (car meilleur échange cellulaire) et grâce à l’effet bonne mine du bêta-carotène
  • des ongles plus forts et plus lisses, des cheveux plus toniques (pousse et souplesse)
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mer de Rospico
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